dimanche 31 mai 2015

Padang Padang

Sur la route de Ulu Wata, nous avons fait une pause sur la plage de Padang Padang haut lieu du surf de la région balinaise
Bon nombre de chambres d'hôtes ou petits hôtels sont alignés le long de la route pour héberger les fous des rouleaux et long boards.

A l'entrée du parking, étrange surveillant, ni policier, ni militaire. bizarre...

Nous traversons la route et nous engouffrons dans une faille aménagée d'un escalier pour rejoindre la plage. Nous sommes le long des côtes qui sont relativement escarpées et l'accès aux bancs de sable est du coup un peu compliqué.

Après avoir attendu pour laisser passer les trains montants de personnes, nous voici en approche de Padang padang beach.
Tout est organisé avec cabañas de playas, ventes de lunettes, petits articles de surfs, noix de cocos à gogo & Co.

L'endroit est vraiment sympa mais doit être bondé en pleine saison car la plage est toute petite. Mais quand on est accroc au surf, au diable la foule.

Les surfeurs attendent la vague au loin sur la droite, mais la mer est déjà calme en fin de journée et il y a fort à parier que d'ici quelques minutes ils rentrerons ramant avec les bras pour retrouver la terre ferme tels des phoques ou pingouins.

Pour nous c'est l'heure du départ pour pouvoir voir le soleil se coucher sur Ulu Wata (cf 2 articles précédents).

La réponse à mon interrogation vient d'être donnée. Le parking est "payant" et notre pseudo policier militaire en est son gardien. On essaye de lui expliquer que nous payons pour les deux voitures mais ce n'est pas simple. Pourquoi une voiture payerait pour l'autre ?
Allez en route pour la prochaine étape.

vendredi 29 mai 2015

Luwak Coffee

Mais qu'est-ce que ce Luwak coffee ?
A priori lorsqu'on se le fait expliquer rapidement, on a du mal à croire que c'est un café qui est fait avec des animaux ressemblant de près à des mangoustes.

Et bien si c'est vrai !!
En fait les animaux consomment les graines de café qu'ils avalent quasiment tout rond sans les mâcher. Les grains sont en premier lieu récupérés dans leur crottes avant être traités.
Suite à diverses recherches ultra sérieuses, il a été détecté que les sucs gastriques des animaux travaillent sur le café en enlevant la peau et en commençant à modifier le fruit en tant que tel réussissant à ôter son acidité.

Les grains sont récupérés facilement sur leur crottes, puisque l'on dirait des petits épis de maïs. Ils sont ensuite lavés, relavés, pour êtres de belles graines individuelles.

Les grains de cafés sont ensuite torréfiés avant de donner du café comme nous l'entendons tous.
Ce café encore totalement artisanal est connu en Indonésie, aux Philippines, au Mexique et quelques autres pays d'Amérique centrale.
Sont prix est d'environ 1000$ US le kilo vu le temps qu'il faut pour obtenir un kilo et les opérations à effectuer à la main.
Le goût étant fin et plutôt bon, des sociétés se lancent dans ce commerce et font donc des élevages pour avoir un rendement plus grand et pouvoir le vendre à moindre coût. D'autres veulent reproduire l'enzyme pour que la production de café puisse être faite sans les animaux... Ah l'industrialisation..

Alors place à la dégustation.
Le café se trouve sur la droite et la tasse est à 5$ pièce, ce qui n'est même pas trop cher avec notre équivalent en euros pour un café sur les champs Elysées... :)
Mais pour l'indonésiens c'est cher.

Il nous est servi également un ensemble de thés artisanaux, allant de super sucrés, à super fort sur des bases de gingembres.

Au final le café était vraiment très bien, avec son mode de fabrication à l'ancienne, la poudre de café étant dans la tasse et non pas dans un filtre !!
Alors pour les amateurs de sucre, si vous remuez, mieux vaut attendre et laisser tout retomber...

Au fait, le Luwak Coffe rend fou parait-il...
Preuve à l'appui.


samedi 23 mai 2015

Sunset sur Ulu Wata

Le temple d'Uluwatu est situé à l'extrême sud de l'île de Bali. Il est construit au sommet d'une falaise à pic et est colonisé par une colonie de singes aguerris au vol à la tire :)
Le temple a été construit au XI eme siècle et il ne reste que quelques vestiges.

Les singes ont effectivement partie de la visite, en réel ou en pierre en tant que statues.

Ils on l"habitude de se glisser au milieu des touristes et de s'interposer entre l'objectif et le coucher de soleil. Tranquilles !!

Pour ces dames mais aussi messieurs obligation de couvrir les jambes pour entrer sur le site.

Alors pour une fois, le monument ne sera pas au coeur du reportage. La vedette sera le soleil, pris entrain de se coucher.

Nous pourrions nous croire sur les falaises de Bretagne, mais à y regarder de près, sur le sommet de la falaise s'érige un vestige tu temple qui ne laisse pas libre cours à la confusion. Nous sommes bien en présence de Shiva, Vishnu, bouddha ou Brahma...

Chaque minute donne un spectacle différent.
On entre en méditation et on profite de la beauté des lieux...

De l'autre coté de la falaise, sur la droite, autre vue incluant cette fois ci sur la gauche le mini temple encore debout.
Bleus, rouges, oranges, verts, gris... la palette de couleurs est dignement représentée.

C'est sur ce lieu que nous assisterons au coucher du soleil en mode flamboyant.
Sunset sur Ulu Wata.

vendredi 22 mai 2015

Ubud

Ubud est une ville sur la route des rizières ou nous avions décidé de faire un stop. Le temps imparti était court et nous avons tournée dans le quartier principal de la ville. Un brin de déception car il s'agissait d'un ensemble de boutiques de déco, design, vêtements et restaurants, certes bien intégré dans le décor local, mais ce n'était pas au final ce à quoi nous nous attendions.

Pas de photos du coup d'Ubud, mais seulement un clin d'oeil aux singes qui sont présents dans une bonne partie du quartier central.

Qu'ils soient funambules, 

Ou squatters de parkings attendant de pouvoir chaparder tout ce qui se mange aux touristes.

Et ils narguent même les panneaux indiquant de faire attention aux pickpockets à 4 pattes et de surveiller ses affaires.


lundi 18 mai 2015

Rice Terrace

Notre découverte de Bali se prolonge par la visite de rizières en terrasse. La culture y est faite non pas sur de grandes étendues mais en escalier le long des collines.

Le long de la route principale menant aux terrasses, se retrouvent concentrés par sections les sculpteurs de pierre, les sculpteurs de bois, les fabricants de meuble, de statues, de vannerie, etc. Comme si toutes les corporations s'étaient regroupées pour être plus fortes.

Aux abords des rizières, se trouvent parsemés différentes échoppes vendant différents produits variés. On pourrait se croire au Mexique...

Nous quittons la route pour descendre à pied le long des terrasses.

De l'autre coté du flanc de colline, chaque parcelle est utilisée pour laisser place au riz. Les terrasses sont légèrement creusées pour que l'eau puisse inonder les bacs artificiels et permettre au riz de pousser les "pieds dans l'eau".


On est en pleine ambiance carte postale ou dans la double page du magazine Géo. Paysages absolument superbes sous fond de vert gorgé d'eau.

Clara quant à elle comme à son habitude se fond aux us et coutumes locaux. Ici simulation d'un journée au champ. Je dis bien simulation :)

Et puis au diable l'avarice alors opération je vous prend, on se prend :)

Très belle injection de couleurs au milieu des nuances de vert.

samedi 16 mai 2015

Pause Bebek


Sur la route d'Ubud, après avoir côtoyé les oiseaux Jean-Philippe nous a conseillé de nous arrêter dans un restaurant typique planté au milieu de rizières, les tables étant dispersées dans les champs, sous forme de petites cabanes. 

Isi vous voulez réserver, cliquer ici. Si vous n'êtes pas sur Bali, cela fera un peu loin :)
Le restaurant est connu et différentes personnalités d'Indonésie sont d'ailleurs venues à plusieurs reprises. Ce jour là, le responsable de la Police de Bali était des nôtres.

Voila ou nous serons installés pour notre déjeuner. Au fait, Bebek veut dire Canard en indonésien et vous aurez compris que cela sera notre clin d'oeil au sud-ouest de la France. Ici pas de foie gras au menu mais du Bebek grillé, vapeur, émietté, accompagné de riz ou de légumes vapeur.
comme quoi, le Bebek peut être le même à l'état sauvage sans pour autant être le même dans nos assiettes.

Et voila notre cahutte sur la gauche. Le concept du restaurant est vraiment sympa car inédit.

La sol est surélevé de 50 cm pour nous protéger des être vivants rampants et il faut enlever ses chaussures pour grimper.
Repas typique asiatique en mode assis au sol.

Allez, on pause pour l'occasion. Cheeese.

L'ambiance est sympa, avec l'impression de déjeuner en intérieur mais aussi extérieur.

Voici le Bebek emietté que j'avais pris avec ses pousses de sojas et la traditionnelle boulle de riz.

Et puis un bon lait de Coco bien frais avec Coco c'est tellement bon :)

vendredi 15 mai 2015

Bird's Park

Sur la route d'Ubud, nous avons fait un stop au parc des oiseaux de Bali, autrement dit le Bird's Park. Ce parc est relativement petit par sa taille mais comporte 1000 oiseaux et environ 250 espèces dispersées tout au long du parc. Certains sous forme de volière, d'autres en liberté totale et d'autres en cage bien entendu.

Des espèces de tous les continents ayant une de leur partie en zone tropicale ou équatoriale sont présentes comme le brésil et d'autres pays d'Amérique du sud, l'Afrique l'océanien et l'Asie.
La visite est organisée par continent et l'on se laisse volontiers porter par les différentes ambiances.

Les Perroquets (Parrots) sont le fil d'Ariane de la visite et il est possible de les porter sans aucune difficulté.

C'est parti pour un tour en visite libre.

Certains semblaient fait de céramique alors qu'ils étaient bels et bien vivants :)

D'autres adeptes des visions nocturnes étaient certes au chaud mais à l'abri des rayons du soleil.

Et enfin d'autres à moitié oiseaux.

Ou carrément pas oiseaux du tout !! mais rappelez vous que Komodo est en Indonésie à quelques heures de vol ici :) 
On est donc bien au pays du Dragon.

Bonne idée que de permettre aux oiseaux nocturnes de résider dans une maison traditionnelle Balinaise. Cela nous permet aussi de nous rendre compte des habitations d'antan.

Et pour les plus courageux opérations Parrots.

Ou des oiseaux de la famille des Toucans originaires de Bornéo, reconnaissable avec leurs cornes surmontant leur bec.